Parfois la vie nous sort de notre quotidien et nous trouvons du réconfort comme nous pouvons. Souvent, suite à un coup de stress, un déménagement ou une grosse fatigue on se tourne vers des faux-amis comme le sucre et le café. On n’a pas toujours la force de se faire à manger, on a besoin d’énergie puis l’addiction au sucre prend le dessus et on n’a l’impression de ne plus s’en sortir.
Pas de panique, ça arrive à tout le monde car notre cerveau est ainsi fait… Pas la peine d’essayer de se punir ou de se raisonner car c’est notre deuxième cerveau qui a pris le pas, c’est-à-dire nos intestins et particulièrement notre flore intestinale. Généralement, suite à ces bousculades alimentaires, nous avons nourri la part obscure de notre microbiote en offrant aux Candidas albicans un séjour all-inclusive : acidification liée au stress et mauvais sucres. Il est comme un coq-en-pâte et prolifère plus qu’il ne devrait en nous insufflant des pulsions sucrées culpabilisantes.
Comme s’en sortir ? S’occuper de soi +++ en s’occupant de son assiette. Remettre un max de cru pour calmer l’acidification et donner des fibres à sa flore. Au menu : cru, algues, et lacto fermentation tous les jours. Et même s’il y a des craquages de sucré en fin de repas les premiers repas, cela s’estompe au bout de deux trois jours. On peut aussi adjoindre de la spiruline pour basifier son terrain (3% d’oygène) et de la propolis qui lutte contre la candidose.
Donc soyez patient et persévérez !
Pour ma part j’arrive à me faire 3 petits bols de salades différentes plus un peu de légumes cuits au wok avec du riz. Besoin d’idée : pâté végétal avocat mixé champignon, salade verte sauce échalote, mini cubes de radis bleu et de concombre au tartare d’algues, carotte chou-rave râpé, chou chinois émincé aux graines de cumin … Pas besoin de faire de grosses quantités : on se fait des jolies assiettes et les restes sont conservés au frais pour plus tard. La fatigue disparaît, on se sent bien dans son ventre et moins déprimé.
Il est certain que cela demande beaucoup de temps entre les courses de frais et la préparation mais notre santé n’en vaut-elle pas la peine ?
Comments